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Dans cette rubrique, vous trouverez ici les études réalisées par le CARHOP en tant qu’organisation d’éducation permanente reconnue.

 
   

L'Institut supérieur de culture ouvrière (1962-2022) :

entre formation d'adultes et émancipation

 

Recherches et rédaction 🖊 : ISCO et CARHOP asbl 

L’Institut supérieur de culture ouvrière (ISCO) est une expérience originale de formation pour adultes dans le paysage belge, voire international. Constitué en 1962 en partenariat avec le monde universitaire, il devient très vite l’organe de formation pour l’ensemble du Mouvement ouvrier chrétien (MOC). Établi dans le champ de l’éducation populaire, l’ISCO propose une formation longue qui vise l’émancipation et l’action collective.

L’ouvrage offre un regard approfondi sur l’histoire de l’ISCO, ses débuts méconnus et ses défis contemporains.  À travers de nombreuses sources, il met en lumière les acteurs et actrices de cette formation de haut niveau, les initiatives pédagogiques innovantes, les collaborations avec d’autres mouvements sociaux.

Maintenir l’équilibre entre la formation militante et la promotion individuelle est son principal défi, qui est tension continuellement tout au long de son histoire. Nous découvrons comment l’ISCO s’est adapté aux évolutions sociales, économiques, politiques et culturelles, tout en restant fidèle à sa mission :  former des acteurs et actrices de changement pour une société plus égalitaire, plus solidaire et plus juste.

Vous pouvez consulter le livre au format PDF en cliquant ici

 

 
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La CSC.

Retour sur 45 ans de progrès social

1970-2013

Recherches et rédaction 🖊 : CSC et CARHOP asbl 

 

Depuis plus de 100 ans, la CSC contribue à la construction de droits socio-économiques, culturels et politiques pour les travailleurs et les travailleuses. Son histoire récente, depuis les années 1970, reste pourtant largement méconnue.

Avec le choc pétrolier de 1973 et la crise économique qui a suivi, la CSC prend un nouveau virage en défendant des revendications propres à certains publics : femmes, jeunes, migrant·e·s, travailleurs et travailleuses sans emploi, (pré)pensionné·e·s.

Elle module aussi ses structures et ses combats en fonction de nouvelles réalités socio-économiques, politiques et culturelles.

Cet ouvrage retrace les principales lignes de 45 ans de progrès social en laissant une large place à la réappropriation de cette histoire syndicale. Car, si sa première partie suit scrupuleusement la démarche historique en développant les principales évolutions des structures et des combats syndicaux de la CSC de 1970 à 2013, la seconde sollicite le regard analytique de syndicalistes, d’historien·ne·s, de compagnes et de compagnons de route, qui met en perspective des enjeux spécifiques de la CSC.

En posant les jalons d’une histoire syndicale qui mériterait toujours plus d’approfondissement, cet ouvrage a pour vocation d’outiller des générations de militant·e·s et de renforcer leur capacité à oser penser demain tout en agissant au quotidien aujourd’hui.

Connaitre le passé pour comprendre le présent et ouvrir le champ des possibles en termes de transformations.

Les rédacteurs et rédactrices ont l’ambition de sensibiliser le plus grand nombre à la compréhension du mouvement social qu’est la CSC.

Vous pouvez consulter le livre au format PDF en cliquant ici

 

 

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Le Non Marchand à l'épreuve du Covid-19

Faire la lumière sur les travailleurs et travailleuses oubliés

 

Recherches et rédaction 🖊 : CNE et CARHOP asbl 

Cet ouvrage est le résultat de rencontres avec des groupes de travailleuses et travailleurs des secteurs du Non Marchand (à l’exception du personnel des milieux hospitaliers), en première ligne lors de la lutte contre la pandémie. Occupés dans l’aide et soins à domicile, les maisons de repos, l’aide aux personnes handicapées, l’aide à la jeunesse, l’accueil de l’enfance, l’insertion socio-professionnelle, …, tous ont vécu de l’intérieur les drames humains endurés aussi bien par les collègues que les usagers. Les témoignages recueillis sont édifiants. En voici quelques extraits :

« Nous devons mettre les masques fournis par la maison et confectionnés par des couturières, à l’intérieur en guise de filtres, une simple compresse. De plus, ils sont lavés chaque jour dans l’unique machine à laver, vous savez ? Celle où l’on lave les culottes ou d’autres linges des résidents qui sont souillés ! La machine à caca quoi ! C’est une honte ! »

« J’apprends qu’en interne, seules les infirmières ont le droit de recevoir des masques. Les travailleurs pleurent en interne et ont peur de ramener un risque d’infection chez eux, ce qui est très compréhensible. »

« Je suis éducateur dans un centre résidentiel pour personnes handicapées. La direction a prévu un foyer de confinement en cas de suspicion ou de cas positif. Elle a aménagé la pièce en y ajoutant des lits de camp pour le personnel éducatif et soignant… La direction souhaite que des volontaires continuent à s’occuper de manière rapprochée sans matériel de protection des résidents contaminés ou elle procédera à un tirage au sort… ».

 

Femmes, féministes et universités populaire en Belgique avant 1914.

Marie-Thérèse COENEN 🖊

À découvrir dans Histoire de l'éducation, n°156, 2021, p.31-51 : Cliquer ici

 

1859-2021 : 160 ans au service de la lecture. La bibliothèque populaire communale de Saint-Josse-ten-Noode.

Marie-Thérèse COENEN 🖊

À découvrir dans Dynamiques : Histoire sociale en revue n°17, décembre 2021 : Cliquer ici

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Vie féminine : 100 ans de mobilisation féminine

Coordination : Amélie Roucloux 🖊 

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En 2021, Vie Féminine, Mouvement d’éducation permanente féministe, fêtait ses 100 ans. Un tel anniversaire fut l’occasion de se pencher sur l’histoire d’un mouvement qui, pendant un siècle, a dialogué avec l’histoire des femmes en Belgique. Faire l’histoire de Vie Féminine, c’est écrire une partie de l’histoire du combat pour l’égalité des droits en Belgique et découvrir des pratiques inspirantes pour continuer ce combat avec toutes les femmes.

Fruit d’un partenariat entre Vie Féminine et le Centre d’animation et de recherche en histoire ouvrière et populaire (CARHOP), l’ouvrage Vie Féminine - 100 ans de mobilisation féminine retrace l’évolution de ce mouvement depuis la création des Ligues ouvrières féminines chrétiennes, mouvement familialiste, jusqu’ aujourd’hui en passant par le tournant féministe pris par Vie Féminine en 2001. Le récit explore l’identité multiple de l’organisation : à la fois mouvement ouvrier, chrétien et féminin, à la fois mouvement social et mouvement d’éducation permanente.


 

La Mutualité chrétienne de Liège - 125 ans d'engagement solidaire

Renée Dresse 🖊

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La Mutualité chrétienne de Liège fête ses 125 ans d'existence.

Elle a fait appel au CARHOP pour écrire son histoire. Ce projet a bénéficié de l'apport d'un fonds d'archives exceptionnel, puisqu'il couvre plus de 100 ans d'histoire mutualiste, et de la récolte de 17 témoignages de militantes et militants. Elles/ils nous ont fait part de leur parcours dans les divers services mutuellistes, qu'elles/ils agissent sur le plan provincial ou local. Chacun a été, à un moment donné de l'histoire de la mutualité, porteur de l'idéal du mouvement : proposer une politique de soins de santé accesible à tous.

 

 

 

 

COVID-19 et confinement. Regard de l’histoire sur des mobilisations actuelles

Amélie Roucloux & Louise Di Senzo 🖊

À découvrir dans Dynamiques : Histoire sociale en revue n°12, septembre 2020 : Cliquer ici

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Que pouvons-nous dire de l’impact de la crise sanitaire et sociale actuelle ? Depuis plusieurs mois, la société belge est touchée par une pandémie aux effets dévastateurs : sur la santé physique et mentale, sur les relations humaines, sur le travail et le sens de celui-ci. Le confinement, particulièrement, est vécu comme une expérience multiple, oscillant entre la création de nouvelles solidarités et l’isolement ; entre le maintien, voire le renforcement, d’un certain confort et le creusement des inégalités ; entre les introspections sur notre mode de vie et l’urgence sanitaire et sociale ; entre le maintien d’une activité économique et le chômage. Le confinement et la crise sanitaire mettent en exergue des situations préexistantes et engendrent de multiples disparités dans les vécus.

Une fois n’est pas coutume, les historien.ne.s du CARHOP s’appuient sur l’expérience collective du confinement, qu’ils ont également vécue à leur niveau, pour construire, sans contributeur.trice extérieur.e, un 12e numéro autour de la crise sanitaire et sociale de la Covid-19. Dès avril, la nécessité de récolter et conserver la mémoire du confinement s’impose : interpeller des acteurs et actrices du secteur associatif et des organisations syndicales à propos de leurs réalités de terrain et des stratégies de résistance devient, dans la foulée, une évidence. Cette démarche collective, d’équipe, amorce de nouvelles prospections de traces et recherches de compréhension de ce qui se joue actuellement. C’est donc un numéro en prise avec des faits, des émotions, des jugements très actuels qui se déploie au fil de la lecture de ses articles. À cet égard, il constitue une série de photographies d’expériences et de stratégies de lutte sur lesquelles les historien.ne.s tentent d’ébaucher une première analyse.

Directement, ou en filigrane, ce 12e numéro interroge les atouts et les limites de l’analyse historique de faits si contemporains. La démarche empirique a au moins le mérite de mettre au cœur du travail des historien.ne.s les témoignages des acteurs et actrices de terrain, avec leurs souffrances, leurs inquiétudes, leurs questionnements, leurs actions. Elle montre aussi qu’une approche nuancée des phénomènes en cours requiert de croiser les approches, postulant ainsi que, si l’histoire seule n’est pas suffisante pour construire des clés de compréhension, elle est tout aussi légitime que la sociologie, la psychologie, les sciences politiques et d’autres sciences humaines, pour déployer un « Voir » et un « Juger ».

 

CESSoC : 25 ans de concertation sociale & politique

Christine Machiels & Amélie Roucloux 🖊

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Fabriquer un livre est un travail collectif. Pour les 25 ans de la CESSoC, pas mal de monde s'est investi - toute créativité dehors - pour retracer cette histoire hors du commun. C'est une première bienvenue. Il était temps d'écrire l'aventure. Christine Machiels et Amélie Roucloux, historiennes du Carhop ont relevé le défi !

Ce livre raconte le travail de fond remarquable de décennies de combats bouillonnants : la démocratie culturelle, l'emploi, la professionnalisation de l'animation socioculturelle, les accords du non marchand, les financements structurels, mais aussi le rassemblement en confédération des secteurs sportif et socioculturel... En ligne de mire de tout ça ? Les jeunes et les citoyens, mais aussi le tissu associatif du pays. Un tissu fort, que nos voisins d'outre-Quiévrain envient.

 

Consultable en ligne : ici

 

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Education permanente et Histoire. Un retour d'expériences.

Amélie Roucloux, coord. 🖊

À découvrir dans Dynamiques : Histoire sociale en revue n°10, septembre 2019 : Cliquer ici

 

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Ce 10e numéro de Dynamiques. Histoire sociale en revue a les allures d’une parenthèse dans le défilé des dossiers thématiques qui ont été proposés jusqu’ici par l’équipe des historien.nes du CARHOP. Cette parenthèse n’a toutefois rien d’accessoire : pour son 10e numéro, le comité de rédaction de Dynamiques a souhaité relever le défi de « mettre des mots », « d’expliciter » la démarche d’éducation permanente du CARHOP, si souvent souterraine. Alliée à une approche sociohistorique des questions contemporaines, elle constitue l’ADN de ses projets.

Quoi de mieux pour appréhender la démarche que d’entrer dans les coulisses d’une formation d’adultes qui, le temps d’une année, explorent concrètement les potentialités de la discipline historique ? Celle-ci est envisagée comme un outil de compréhension de la société dans laquelle ils vivent, et, plus encore, comme un vecteur d’émancipation. Associée à une posture critique et rigoureuse, l’histoire sociale ne conduit-elle pas à réfléchir aux enjeux passés et présents du changement et de l’action ?

 

 

Christine Machiels

L’évolution du sens du travail social. Une rencontre avec Marie-Christine Renson, assistante sociale aux Services sociaux des quartiers 1030.

 

À découvrir dans Dynamiques : Histoire sociale en revue n°7, septembre 2018

Cliquer ici

 

Christine Machiels

La Gazette parallèle (1976-1984). Une source pour l'histoire du travail social.

 

À découvrir dans Dynamiques : Histoire sociale en revue n°8, décembre 2018

Cliquer ici

 

 

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Marie-Thérèse Coenen

Le Foyer intellectuel, une université populaire à Saint-Gilles (Bruxelles, 1901-1914).
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Depuis quelques années, des universités populaires fleurissent en Wallonie et à Bruxelles. Souvent soutenues par les autorités publiques, elles sont une réponse concrète aux politiques promues par l’Union européenne de la nécessité de formation tout au long de la vie. L’idée est cependant loin d’être neuve et ce concept plonge ses racines dans l’histoire sociale du 19e siècle. Prenant des formes multiples, les universités populaires naissantes poursuivent les mêmes objectifs d’émancipation et d’accès à la citoyenneté pour le monde ouvrier. 

C’est dans cet esprit qu’à Saint-Gilles en 1901, un jeune avocat, Alexis Noël, lance Le Foyer intellectuel. Œuvre multidimensionnelle développant des initiatives de tout ordre en matière d’éducation populaire, visant tous les âges et aspirant à toucher toutes les classes sociales, cette université populaire poursuit un idéal : l’union fraternelle des hommes et des femmes, sans distinction de classe avec une finalité formative et éducative.

À travers cet ouvrage consacré à la naissance et au développement de cette expérience originale s’étalant sur la période 1901-1914, nous invitons le lecteur à découvrir la philosophie qui sous-tend ce projet upeiste et qui contribue à écrire une page de l’histoire de l’éducation des adultes.

 

Christine Machiels (coord.)

La Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES). Une expérience inédite de formation des adultes (1974-2016), Louvain-la-Neuve, PUL, 2017.
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En 2014, la Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES) fête son 40e anniversaire. L’occasion est belle pour son    directeur, Pierre Reman, de lancer un chantier de recherches sur l’histoire de la FOPES, de sa création à aujourd’hui. Il confie la coordination du projet au CARHOP asbl. La recherche sur l’histoire de la FOPES s’ancre d’emblée dans le présent. Trois questions de départ impulsent la dynamique de réflexion : quels sont les principaux défis contemporains pour la formation des adultes ? Comment s’expriment-ils à la FOPES aujourd’hui ?

Quels regards, quels contextes socio-politiques et historiques peuvent éclairer ces défis ? L’écriture de l’histoire de la FOPES, est centrée sur les enjeux politiques et institutionnels du projet, regroupés en quatre périodes clés (1962-1973 ; 1974-1985 ; 1986-2000, 2001-2016). Au final, le CARHOP propose une analyse de la FOPES, comme une expérience inédite de formation des adultes, inscrite au sein d’une histoire de la culture perçue par le mouvement ouvrier comme un rapport de forces, qui met en jeu les notions de pouvoir, de démocratie, de justice sociale, d’inégalités culturelles et d’émancipation des travailleurs.

Florence Loriaux 

Transformer la société par l'éducation. 30 ans de réflexions et d'action du Groupe Belge d'Éducation Nouvelle
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Le Groupe Belge d’Éducation Nouvelle (GBEN) constitué dans les années 1980 se rattache au courant de l’Éducation Nouvelle et défend le principe que les enfants sont «Tous capables !».

En rupture avec un système scolaire qui sélectionne et déclasse les élèves, le GBEN, avec d’autres mouvements pédagogiques alternatifs, souhaite transformer l’acte d’apprendre en inventant des stratégies non seulement pour la réussite de tous les enfants mais aussi pour leur apprentissage de la démocratie.

Cet ouvrage retrace plus de trente années de réflexions et d’actions menées par ce mouvement pédagogique afin de transformer la société par l’éducation.

On peut se le procurer chez Eugénie Eloy (GBEN) au prix de 12 euros + frais de port (eugenie.eloy@live.be).

 

 La faïencerie Boch (1841-2010)

Une histoire et une culture ouvrières

Témoignages recueillis par Josiane Jacoby et Christine Machiels (CARHOP)

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, déclarée en faillite en avril 2011, était la dernière faïencerie en activité en Belgique. Aujourd’hui, il reste de la faïencerie une «mémoire du travail» plurielle, collectée par le CARHOP auprès des anciens travailleurs à la demande de l’asbl Kéramis entre juin 2010 et juin 2012.

 

Ce livre est né de la volonté de restituer une trace écrite de ce patrimoine immatériel, et de le rendre visible dans un débat public qui l’a souvent ignoré. Les récits des travailleuses et travailleurs portent sur l’embauche,l’apprentissage des métiers, l’organisation de la production, l’évolution des salaires, la pénibilité du travail, les épisodes de camaraderie et de rivalité, les rapports hiérarchiques, les événements festifs, la vie familiale, les combats syndicaux et les faillites.

 

Ces témoignages, mis en perspective et contextualisés dans ce dossier, renvoient à plus de 170 ans d’histoire sociale de la faïencerie Boch, souvent méconnue ou oubliée.


Sous la direction de Florence Loriaux

Le chômeur suspect. Histoire d'une stigmatisation

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Dans une société qui conçoit le travail comme un devoir moral engageant la responsabilité individuelle de chacun, l’absence ou le manque de travail rend suspect. Souvent associé à l’oisiveté, « mère de tous les vices », le chômage est à la fois un risque social, contre lequel ont été mises en place des protections collectives, et une réalité vécue de manière personnelle. Parfois vu comme une victime, le chômeur est aussi souvent soupçonné d’être responsable de sa situation, par manque de formation, par absence de motivation, voire par goût de la paresse.

En période de plein-emploi, les sans-emploi sont accusés de vouloir vivre au crochet de la société. En temps de crise, les chômeurs sont perçus comme une menace pour l’ordre social et la démocratie, ainsi que pour les finances publiques et les dispositifs de protection sociale.

Hubert Dewez a été l’un des fondateurs du CARHOP et du CRISP. Syndicaliste et grand historien du mouvement ouvrier belge, il a publié de nombreux et importants ouvrages sous le pseudonyme Jean Neuville. Le second volume de son histoire de la condition ouvrière au 19e siècle est intitulé L’ouvrier suspect. Près de quarante ans après cet ouvrage majeur, Le chômeur suspect se veut à la fois un hommage à J. Neuville et un complément à son oeuvre.

En examinant les discours, les représentations, les préjugés et les stéréotypes développés à l’encontre des chômeurs, particulièrement depuis le 19e siècle, ce livre met en avant les différents types de stigmatisation dont les chômeurs sont l’objet depuis plus de deux siècles. Il souligne aussi que cette focalisation sur des boucs émissaires dissimule des enjeux politiques, économiques et sociaux de première importance.

Florence Loriaux

Le Gaffi : Un projet de société pour les femmes migrantes (1978-2014)


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Alors que le Gaffi célèbre son trente-cinquième anniversaire, cette association dédiée aux femmes migrantes et à leurs enfants a traversé tous les courants des changements sociétaux et a adapté son action afin de répondre aux besoins et aux situations nouvelles qui se présentaient à elle.

Témoin des causes et des effets de l’exclusion sociale à Bruxelles, le Gaffi se donne la mission de relayer et d’interpeller les pouvoirs publics sur ces problématiques et de tenter de briser les logiques discriminatoires qui en découlent.

 Le Gaffi permet à un public féminin, multiculturel, peu scolarisé ou possédant des diplômes non reconnus en Belgique par ses formations d’alphabétisation d’avoir accès à la formation et à l’emploi, facteurs clés permettant l’intégration dans notre société, l’autonomie par rapport aux aides sociales; en bref, l’émancipation et la citoyenneté active. Cet ouvrage retrace trente-cinq années d’actions de cette association qui s’est professionnalisée et organisée en trois secteurs afin d’offrir à chaque participante les moyens d’empowerment.
Info@carhop.be

 

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